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Albert Camus 

albert camus

"L'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le silence déraisonnable du monde."
Albert Camus, in Le Mythe de Sisyphe

 

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Emily Dickinson: “That must have been the sun!”

     
       

Emily Dickinson (1830–86). Complete Poems. 1924.

Part Two: Nature
LXXIII

I ’LL tell you how the sun rose,—
A ribbon at a time.
The steeples swam in amethyst,
The news like squirrels ran.

The hills untied their bonnets, 
The bobolinks begun.
Then I said softly to myself,
“That must have been the sun!”

But how he set, I know not.
There seemed a purple stile 
Which little yellow boys and girls
Were climbing all the while

Till when they reached the other side,
A dominie in gray
Put gently up the evening bars, 
And led the flock away.

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Marcel proust:

    "Du coté de Chez Swan":"Et tout Combray et ses environs tout cela qui prend forme et solidité, est sortie, ville et jardins, de ma tasse de thé..."

 

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.........Et dès que j'eus reconnu le goût du morceau de madeleine trempé dans le tilleul que me donnait ma tante (quoique je ne susse pas encore et dusse remettre à bien plus tard de découvrir pourquoi ce souvenir me rendait si heureux), aussitôt la vieille maison grise sur la rue, où était sa chambre, vint comme un décor de théâtre s'appliquer au petit pavillon, donnant sur le jardin, qu'on avait construit pour mes parents sur ses derrières (ce pan tronqué que seul j'avais revu jusque là) ; et avec la maison, la ville, depuis le matin jusqu'au soir et par tous les temps, la Place où on m'envoyait avant déjeuner, les rues où j'allais faire des courses, les chemins qu'on prenait si le temps était beau. Et comme dans ce jeu où les Japonais s'amusent à tremper dans un bol de porcelaine rempli d'eau, de petits morceaux de papier jusque-là indistincts qui, à peine y sont-ils plongés s'étirent, se contournent, se colorent, se différencient, deviennent des fleurs, des maisons, des personnages consistants et reconnaissables, de même maintenant toutes les fleurs de notre jardin et celles du parc de M. Swann, et les nymphéas de la Vivonne, et les bonnes gens du village et leurs petits logis et l'église et tout Combray et ses environs, tout cela qui prend forme et solidité, est sorti, ville et jardins, de ma tasse de thé.... ("Du coté de Chez Swan")

MARCEL PROUST: 

Du Coté de Chez Swann

   A L'OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS

Robert Louis Stevenson: "...His stories were what frightened people worst of all. Dreadful stories they were - about hanging, and walking the plank, and storms at sea, and the Dry Tortugas, and wild deeds and places on the Spanish Main. By his own account he must have lived his life among some of the wickedest men that God ever allowed upon the sea, and the language in which he told these stories shocked our plain country people almost as much as the crimes that he described.(Treasure Island, by Robert Louis Stevenson).

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